Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Albanie en caravane
14 août 2014

1 600km pour finir

Voilà. Comme le dit Louna, voici venu le temps des « quitailles ».  Nos compagnons prennent la direction du Durmitor, nous, nous sommes partis pour  plus de 1 600km de remontée.  Nous n’avons pas prévu grand-chose, juste rouler le plus longtemps possible pour se rapprocher au mieux de la maison. Malgré les ralentissements estivaux sur Herceg Novi, nous parvenons à la frontière croate sans mal. Les enfants regardent « Le maître d’école » sur la tablette, et nous rions d’entendre les répliques de Coluche. Un bon moyen pour les gosses de ne pas paniquer à l’idée de la rentrée. Surtout Louna qui va sauter sa classe de Ce2 et être catapultée en Cm1 dans 15 jours. Surprise par notre attelage, la douanière croate nous demandera ce que nous traînons derrière nous. La même scène se répétera en Slovénie. Nous échappons tout de même à la vérification et à l’ouverture au péage de la pliante. Une remontée sans trop d’histoire de cette fabuleuse côte dalmate. Mis à part que je me rends compte après une paire d’heure de route, que mes clignotants sont inversés. Nous piqueniquons dans la baie de Slano. Un vent chaud venant du sud, style sirocco nous décoiffe. Nous hésitons à nous baigner une dernière fois, mais l’idée de terminer ce long voyage couvert de sel nous décourage. C’est juste après l’enclave Bosnienne et les marais de la Neretva que nous lâchons la route nationale, la Magistrale, pour emprunter l’autoroute croate. Une nouvelle portion a été terminée depuis l’an dernier. Elle file à l’intérieur des terres, délaissant la mer. Les kilomètres s’enchaînent. Une pause dans l’aire om nous étions quittés avec Pierre-Yves et Laurence l’été dernier, juste avant de prendre le plus fabuleux bouchon de nos périples. Cinq heures pour effectuer les 80 bornes entre Rijeka et Trieste. Rien de tel, cette fois-ci. C’est fluide et nous passons la Slovénie et Trieste sans encombre. Il se fait tard, et comme Sophie se remet doucement de sa maladie et qu’elle n’a pas très envie de conduire toute la nuit, nous décidons de dormir sur une station d’autoroute. Ce n’est pas glamour, mais avec la caravane, c’est pratique. Même pas la peine de dételer. Je mets juste à niveau et nous pourrons dormir entre deux 38 tonnes. Bien sûr, après l’histoire des gens de Digne, je ne suis pas tout à fait rassuré. Mais finalement nous nous reposerons quand même.

 

DSCF4802.JPG

DSCF4804.JPG

 

Au réveil, et vu que nous nous trouvons à deux pas de Venise, je propose que nous fassions un arrêt pour visiter la sérénissime, nous rentrerons demain. Mais, unanimement, mes trois acolytes refusent. Tout le monde veut regagner ses pénates. C’est donc le moment d’enfiler les villes italiennes comme des perles. Traverser les Alpes par le tunnel du Fréjus, rejoindre notre rivière, l’Isère, et se laisser glisser jusqu’à la maison. Et une nouvelle année commence.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Mode d'emploi
. Le blog avance par suite chronologique.

. Les chiffres entre parenthèse renvoient en bas de billet sur des explications, des lien, des cartes etc...

. En cliquant sur les photos, vous pouvez les élargir et visionner le diaporama.

. La légende s'affiche au survol de la souris sur l'image
Nos autres voyages
Retrouvez ici nos autres voyages


Ex-Yougoslavie (2013) : WEGOSLAVIE

L'Espagne Atlantique (2015) : Abécédaire de l'Espagne Atlantique
Visiteurs
Depuis la création 26 425
Publicité